Une méta-analyse de 98 études a identifié 37 facteurs de risque différents.[1] Les hommes obèses (IMC supérieur à 30) ont trois fois plus de risque de souffrir de dysfonctionnement érectile[2] et, selon de nouvelles données probantes, les infections au Covid-19 peuvent conduire à des troubles de l’érection.[3]

Chez les hommes de plus de 40 ans, il existe habituellement une cause physiologique, le plus souvent liée à l’afflux de sang vers le pénis. Les causes fréquentes comprennent les maladies cardiovasculaires, l’athérosclérose, l’hypercholestérolémie, le diabète et le tabagisme.[4]

Un faible taux de testostérone est également reconnu comme un facteur causal ou contributif. L’hypogonadisme touche 8 % des hommes âgés de 50 à 79 ans et il augmente aussi le risque de MCV.[5]

Certains facteurs hygiéno-diététiques associés à une inflammation chronique — comme le tabagisme, le manque d’activité physique, les mauvaises habitudes alimentaires, la consommation excessive d’alcool, le syndrome métabolique et l’obésité — sont présumés contribuer au dysfonctionnement érectile en réduisant la disponibilité du monoxyde d’azote (NO).[6]

Chez les hommes de moins de 40 ans, le dysfonctionnement érectile est le plus souvent dû à des causes psychologiques telles que l’anxiété, la dépression, l’inappétence sexuelle et la consommation excessive de pornographie.[7]

Le Kinsey Institute a identifié le DEIP — dysfonctionnement érectile induit par la pornographie — comme étant un problème en 2007[8] et les sondages auprès des consommateurs montrent que 67 % des hommes atteints de dysfonctionnement érectile pensent que la pornographie les soumet à une pression de performance sexuelle.[9]

Le dysfonctionnement érectile peut aussi faire partie des effets indésirables de médicaments soumis à prescription, dont les bêtabloquants, les ISRS et les antidépresseurs tricycliques, les analogues de la LH-RH utilisés pour traiter certains cancers et les anti-histaminiques H2 utilisés pour traiter les ulcères du duodénum.[10]

Certaines affections neurologiques, dont la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques, peuvent aussi occasionner un dysfonctionnement érectile.[11]